La question de la révision de la Constitution en République Démocratique du Congo (RDC) suscite actuellement un débat intense au sein de la société congolaise. Cette initiative est prévue dans la Constitution, à son article 218, qui stipule que « l’initiative de la révision constitutionnelle appartient concurremment au Président de la République, au gouvernement après délibération en Conseil des ministres, à chacune des chambres du Parlement, à l’initiative de la moitié de ses membres, ou à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100 000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux chambres du Parlement. Cette révision vise à adapter le texte fondamental aux réalités contemporaines du pays. »
Cette révision est une adaptation aux nouvelles réalités politiques, économiques et sociales. La Constitution actuelle, adoptée en 2006, a été élaborée dans un contexte post-conflit et ne répond plus entièrement aux besoins actuels de la RDC. Elle permettra de clarifier et de renforcer les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs, garantissant ainsi une meilleure gouvernance.
La révision de la Constitution doit prendre en compte les défis contemporains, tels que la décentralisation, la gestion des ressources naturelles et la lutte contre la corruption.
Il faut dissocier la révision de la Constitution de la personne de Félix Tshisekedi, car c’est pour une bonne marche de la République. Cela nous aidera à relever les défis contemporains, tels que la décentralisation, la gestion des ressources naturelles et la lutte contre la corruption.
La révision de la Constitution de 2006 représente une opportunité de moderniser le cadre juridique du pays et de renforcer ses institutions démocratiques. Toutefois, elle doit être menée avec prudence et dans un esprit de consensus pour éviter toute dérive et garantir la stabilité et le développement de la nation.
JM